Chers lectrices et lecteurs,
Comme vous le savez déjà, le mois de septembre va être un mois de manifestations, à commencer par le vendredi 5, la manif des taxis, puis le 10, la manif de ceux qui contestent les propositions de budget du gouvernement Bayrou, ce dernier, ayant senti le vent tourner, a demandé un vote de confiance le 8, il est fort probable qu’il sera désavoué et renvoyé chez lui, et on repartira vers la recherche d’un nouveau premier ministre, ce qui fait que la manif du 10 ne devrait pas avoir lieu, puisqu’il n’y a plus de raison pour manifester, à moins de le faire pour montrer son ras-le-bol de cette politique qui prend à ceux qui ont peu pour donner à ceux qui ont tout.
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Lorsque Macron accède au pouvoir, en 2017, les 500 Français les plus riches, détenaient une fortune équivalente à 20 % du PIB, 5 ans plus tard, en 2022, ils détenaient 45 % du PIB. Ils n’ont pas enrichi le pays, ils se sont enrichis sur le pays. Quand on regarde le budget, on constate qu’on verse massivement des milliards d’aides aux grandes entreprises qui les transforment en dividendes. Ces entreprises n’avaient pas besoin de l’argent du peuple, et pourtant ils l’ont reçu. Cette volonté d’enrichir les amis des dirigeants en construisant une dette détenue par des personnes qui grâce à cette dette feront pression pour faire taire la population. Ce n’est pas un hasard, c’est un système construit pour faire croire que le pays est en faillite, ce qui n’est pas le cas. Il suffirait d’arrêter de verser des aides à des entreprises qui n’en ont pas besoin, de réduire les commissions où siègent des gens qui écrivent des rapports sur tout et rien, que personne ne lit et qui coûtent plusieurs milliards d’euros par an en salaires et en divers frais. Haute Autorité par ici, Haut Conseil par-là, faut arrêter le délire.
La mobilisation des taxis le 5 septembre
Mais pour revenir à ce qui nous préoccupe, c’est-à-dire le taxi, et cette mobilisation qui est prévue le vendredi 5 septembre, que les fédérations de taxi appellent à ce qu’elle soit massive, est-elle encore d’actualité ? Autrement dit, est-ce que le mouvement et le message ne seront pas dilués dans une rentrée politique compliquée ?
Je suis le premier à défendre l’idée que si les taxis veulent se faire respecter et que leurs droits ne soient pas bafoués, il est nécessaire qu’ils soient unis et présents lors de mobilisations, car en démocratie, le seul moyen de combattre, c’est de manifester.
Mais si le Premier ministre est renversé, n’est-il pas mieux, d’envisager une mobilisation un peu plus tard ? Car les nombreux jours de mobilisation sur le boulevard Raspail n’ont malheureusement rien donné.
Au nom de toute l’équipe de Taxi News, je vous souhaite un bon mois de septembre, et espère vous retrouver début octobre.
Alexandre Sejdinov
