Alors qu’ils sont censés améliorer l’offre de mobilité urbaine en s’ajoutant à l’activité des chauffeurs de taxis, les services de VTC provoqueraient à l’inverse, une hausse des embouteillages dans les rues de Manhattan. C’est ce que rapporte en tous cas le magazine mensuel américain « The Atlantic » qui traite généralement des sujets aussi variés que la politique, l’économie et les tendances culturelles.
Alors que la vitesse est limitée en moyenne à 40 km/h en centre-ville, aux heures de pointe, la vitesse moyenne n’excède pas 10 km/h. Et, le magazine « The Atlantic » de souligner que le temps perdu dans les embouteillages représente beaucoup, beaucoup d’argent puisque selon le cabinet d’analyse Inrix (fournisseur leader dans le monde de services d’info-trafic, de solutions d’évaluation des performances pour le secteur des transports et de services d’aide à la conduite connectés), l’addition s’élèverait à quelques 17 milliards de dollars à l’économie new-yorkaise.
Selon un rapport réalisé par Bruce Schaller (Directeur de Schaller Consulting, un expert reconnu dans de nombreux domaines, comptant plus de trois décennies d’expérience auprès d’organismes gouvernementaux, à but lucratif et à but non lucratif), la hausse de la population n’est pas seule responsable de cette situation.
Les services de VTC comme Uber et Lyft se sont étendus à travers tout le pays, ils ont promis à tous des avantages. Les passagers obtiendraient une solution de rechange